La Finlande vient de décider l’achat de 64 F-35 pour plus de 8 milliards d’€ (plus les surcoûts très prévisibles) : « l’accord rapprochera la Finlande de l’OTAN autant que possible sans y adhérer », selon un commentaire sur Euractiv.fr. L’Otan désire manifestement poursuivre l’encerclement « défensif » de la Russie en équipant ses voisins directs de bombardiers à capacité nucléaire. Le président finlandais Sauli Niinistö ne cache d’ailleurs pas son désir de rejoindre l’Alliance : « M. Niinistö a qualifié l’OTAN de facteur de stabilisation en Europe et a mentionné sa "politique de la porte ouverte" pour les nouveaux membres potentiels, dont la Finlande pourrait faire partie. »
La Finlande a actuellement le statut de « partenaire d’opportunité renforcé » de l’Otan. Partenaire particulièrement opportun, son président a été l’un des premiers dirigeants à rejeter les propositions de paix russes, en déclarant que son pays, qui partage une frontière de 1.340 km avec la Russie, entendait garder toute sa marge de manœuvre nationale » ce qui comprends la possibilité d’un alignement militaire et d’une demande d’adhésion à l’OTAN (source : Euractiv.fr)