Le Comité de Surveillance Otan (CSO) Traîné dans la boue ! Merci de rectifier.
Monsieur Dorian de Meeus,
Nommément mis en cause à plusieurs reprises dans des articles signés par Elise Legrand et Adrien de Marneffe consacrés aux manifestations pour la paix en Ukraine (vos éditions des 2, 10 et 17 mars), le Comité de surveillance OTAN (CSO) se réjouit que La Libre ouvre ses colonnes aux différentes approches et divergences au sein du mouvement pacifiste belge.
Cependant, le CSO constate que les allégations le concernant qui y figurent sont largement inexactes et infondées, voire calomnieuses. En vertu du Droit de Réponse, nous demandons la publication rapide de ce rectificatif par vos services.
Ainsi, le CSO est accusé d'avoir « infiltré » les mouvements pour la paix en « appelant clairement au soutien de Vladimir Poutine ». Or, notre comité n’a rien d’un « infiltré » mais est membre, depuis plus de vingt ans, de la Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie (CNAPD), co-organisatrice de la manifestation du 26 février, au sein de laquelle il a toujours soutenu la nécessité de dissoudre l’Alliance atlantique et de sortir la Belgique de cette alliance belliqueuse. Nos positions et nos analyses ont contribué à la réflexion de la CNAPD sur l’impact négatif de l’OTAN pour la paix mondiale, comme en témoigne une de ses plus récentes publications, intitulée « l’OTAN, (p)artisane de paix ou de guerre ? » (voir https://www.cnapd.be/publications/outils-pedagogiques/lotan-partisane-de-paix-ou-de-guerre)
Le CSO exprime son étonnement devant des amalgames grossiers (anti-Otan = pro-Poutine !) indignes d'un journal tel que La Libre et des affirmations lancées sans la moindre preuve. Il s’inquiète de la montée d’un climat de « chasse aux sorcières », où les partisans d’une solution négociée à la guerre en Ukraine sont stigmatisés et insultés.
Pour que tout soit clair auprès de vos lecteurs, nous vous demandons instamment que leur soit signalé que le CSO n'a jamais appelé à « soutenir Vladimir Poutine », ni « défilé le 26 février avec des slogans pro-Poutine », comme affirmé dans votre édition du 17 mars. En effet, sur les pancartes brandies par le CSO ce jour-là ne figurait même pas le nom du président russe, mais leurs slogans prônaient la désescalade et dénonçaient la politique militariste de notre gouvernement inféodé à l’OTAN. À savoir :
Veuillez recevoir nos remerciements anticipés pour la prochaine publication de ce rectificatif ainsi que nos meilleures salutations.
Le Comité de surveillance Otan, 23.3.2023