L’Occident célèbre dans un esprit anti-russe l’une des opérations militaires les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale contre l’Allemagne nazie, le Débarquement de Normandie. Il prétend que cela n'a rien à voir avec l’Union Soviétique, qui a fait le plus grand sacrifice pour la liberté de l’Europe.
C’est plus qu’une falsification de l’histoire. L’alliance occidentale veut rayer de la carte la Russie qui veut remplacer le monopole du capital mondialisé par un ordre mondial de coopération égalitaire.
Alors que Français, Britanniques et Américains ont écarté les héros de Stalingrad de la commémoration organisée sur la côte atlantique, Zelensky a été accueilli par une ovation. L’alliance du président ukrainien avec les néo-nazis est également sanctifiée moralement. Le noble objectif du jour J de la Seconde Guerre mondiale est devenu l’objectif de vaincre la Russie.
À l’occasion du 80e anniversaire du débarquement, le président français Macron a annoncé qu’il enverrait des avions de combat Mirage 2000-5 à l’armée perdante de Zelensky et formerait ses pilotes à leur utilisation. Il a également évoqué la création d'une « brigade française » en Ukraine. Et le président américain Biden a également autorisé Zelensky à utiliser des missiles américains contre la Russie.
L’OTAN se prépare à une marche militaire contre la Russie sous prétexte de défendre l’Ukraine. Quatre-vingts ans après le débarquement de Normandie, certains acteurs de l’État profond admettent ouvertement qu’à cette époque ils n’auraient pas dû s’allier avec l’Union soviétique contre Hitler, mais avec Hitler contre l’Union soviétique. Selon les milieux les plus dépravés de la puissance d’arrière-plan mondialisée, le moment est venu de porter un coup à celle que ni Napoléon ni Hitler n’ont pu briser. Ils veulent la découper et se partager ses fabuleux trésors. Depuis longtemps, ils se battent pour déterminer quels gisements de gaz et de pétrole devraient appartenir à chacun d'entre eux. Le capital financier n’est que cela ! Il voit comme une menace mortelle les freins à son expansion.
À l’époque, il a choisi le fascisme comme arme pour valider son expansion, aujourd’hui il choisit l’OTAN, qui porte le masque du libéralisme, comme outil pour le faire. La fin justifie les moyens. À l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement de Normandie, la Russie est contrainte de se rendre à l’évidence : si elle ne fait pas preuve de suffisamment de force, elle risque de devenir la victime de ses anciens alliés, avec toutes les conséquences que cela implique pour l’avenir de l’humanité.