Roland Marounek
7 décembre 2021
Le Royaume-Uni a envoyé fin novembre un escadron de soldats du corps du génie pour aider la Pologne à contenir quelques milliers de réfugiés poussés par la Biélorussie pour envahir l’Europe. Terrifiante cohorte, imaginez : pas moins de 2.000 hommes femmes et enfants irakiens se pressaient aux frontières polonaises, - soit un nombre équivalent à celui des migrants actuellement dans le Calais post-jungle (Il y aurait environ 7.000 migrants en Biélorussie, selon Minsk, en provenance principalement d’Irak).
L’UE a donc voté une 5e couche de sanctions économiques contre la Biélorussie. Et Stoltenberg précise que « l'Otan et l'UE travaillent en étroite collaboration … face aux tactiques hybrides de la Biélorussie contre ses voisins ».
C’est une singulière ironie : La Pologne était justement au côté de la Grande-Bretagne en 2003, aux avant-postes pour la « libération » de l’Irak. Les deux complices se retrouvent aujourd’hui côte à côte face aux conséquences directes de leur action dévastatrice.
Les milliers d’Irakiens qui tentent désespérément d’atteindre l’UE, et qui sont repoussés par les troupes polonaises épaulées par l’armée britannique, fuient le désastre méthodiquement préparé depuis 1991 par les pays occidentaux, qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie contre la Biélorussie et la Russie