Pierre Piérart
24 décembre 2004
Un expert des relations atlantiques, de l'armement nucléaire et de l'OTAN a estimé que les relations aigre-douces qui règnent au sein de l'Alliance, finiraient bien par s'améliorer. Selon lui le consensus, qui est la règle à l'OTAN lors des prises de décisions, pourrait évoluer vers un vote comprenant des « abstentions constructives » (sic)
Cette expression me fait rêver au propre comme au figuré lors de mes insomnies. ...
Comment interpréter « abstentions constructives » ? that is the question. Cette expression ambiguë voudrait signifier qu'une abstention constructive apporte un plus aux délibérations et donc ne crée pas de blocage ; en d'autres termes, si abstention = 0, abstention constructive est plus grande que zéro et plus petite que un.
Je continue à me masturber les méninges pour essayer de comprendre ce que signifie cette rhétorique qui , pour moi, ne veut rien dire.
Parmi les nombreuses explications on pourrait peut-être imaginer que Louis Michel et André Flahaut se sont abstenus à suivre les Américains dans la guerre contre l'Irak, tout en leur accordant un maximum de facilités pour réaliser leur forfait.
Je reste néanmoins toujours rêveur sur cette nouvelle expression d'abstentions constructives. Va-t-elle également fleurir sur les lèvres du nouveau Secrétaire général de l'OTAN ?
Pierre Piérart
P.S. : Un prix sera réservé à celui qui parviendra à identifier ce Belge dont le discours est toujours riche en expressions difficiles à décrypter.