16 février 2005
Le CSO participe à la plate-forme contre la venue de Bush en Belgique et appelle à manifester les 20,21 et 22 février 2005. Notre participation se concentrera sur la dénonciation du rôle de l'OTAN dans la guerre et l'occupation de l'Irak, et l'exigence que la Belgique refuse intégralement toute complicité directe et indirecte.
En Irak, et malgré l'opposition exprimée à plusieurs reprises par la population, la Belgique est déjà complice de la Coalition qui occupe toujours ce pays. Les élections du 30 janvier, illégales sous occupation, ne peuvent pas légitimer a posteriori l'invasion et l'occupation de l'Irak. L'intervention accrue de l'OTAN que Bush vient réclamer dans sa tournée européenne, ne sert qu'à entériner la guerre, à prolonger l'occupation de l'Irak et à préparer l'éclatement de ce pays et la poursuite du pillage de ses ressources économiques.
Nous ne voulions pas de cette guerre, nous ne voulions pas de l'occupation et nous ne voulons pas la moindre participation de la Belgique au sale boulot que l'OTAN accomplit pour le compte de Bush.
D'autre part, Bush, par la voix de ses sinistres émissaires, annonce aux membres de l'Otan et à l'Union Européenne quelles sont les prochaines cibles. Il publie sa nouvelle liste de pays à abattre et exige de l'Iran de prouver qu'elle n'a pas l'intention de fabriquer une bombe atomique sans quoi les USA se réservent le droit de l'attaquer. Au même moment, la Belgique apprend qu'elle détient peut-être 15 ou 20 bombes atomiques à Kleine Brogel, à l'insu de son gouvernement et qu'il y en a plus de 200 entreposées dans divers pays membres de l'Otan ! Et tout cela doit être supporté puisque des accords secrets nous lient aux USA dépositaires de ces bombes, via l'Otan. De quel droit peut-on exiger, dans ces conditions, la dénucléarisation de tout autre pays !
Et si notre gouvernement invoque encore ses obligations vis-à-vis de l'OTAN , il faut remettre en question aussi l'adhésion de la Belgique à ce Traité qui ne sert pas la paix, mais bien la guerre et les préparatifs de nouvelles guerres.
16 février 2005