6 août 2006
Chers amis,
C’est avec une tristesse mêlée d’indignation et de détermination que nous participons à cette commémoration du premier crime de guerre atomique contre l’humanité, commis par les dirigeants des Etats-Unis d’Amérique.
Ceux, militaires et politiques, qui ont été capables de jeter les bombes atomiques le 6 et le 9 août 1945 sur les populations civiles de Hiroshima et Nagasaki, provoquant délibérément la mort et d’atroces souffrances pour des centaines de milliers de personnes, ceux-là possèdent plus d’armes que jamais et répandent la guerre aujourd’hui sur la Palestine, le Liban, sur le Moyen Orient et bientôt toute la planète.
60 ans après ce crime atomique contre l’humanité, de nombreux scientifiques et intellectuels nord-américains dénoncent enfin que ces bombes ont été jetées en pleine connaissance des conséquences désastreuses pour les gens et l’environnement et de plus, qu’elles étaient inutiles par rapport à l’objectif déclaré de leur utilisation : elles n’ont pas servi à faire capituler le Japon ni à sauver la vie de milliers de soldats américains, elles ont servi à faire des expériences « sur le vif », à contenir l’avance de l’Union Soviétique et à intimider les peuples.
60 ans après ce crime contre l’humanité, les dirigeants des Etats-Unis et leurs précieux agents israéliens, qui sont les seuls à posséder des armes atomiques au Moyen Orient, commettent de nouveaux crimes de guerre en détruisant le Liban et en transformant Gaza en camp de concentration géant.
Nous ne pouvons pas faire une simple commémoration . Nous voulons aussi dénoncer que les puissants fauteurs de guerre d’aujourd’hui sont les mêmes qu’en 1945. Nous voulons que la Belgique ne soit pas leur complice ! nous voulons que notre gouvernement exige le retrait immédiat et inconditionnel d’Israel du Liban et des territoires palestiniens occupés !
Nous voulons que pas un seul soldat belge ne participe à une force d’interposition qui serait forcément otanienne !
Le Comité Surveillance Otan
le 6 août 2006