1 janvier 2017
Le Comité NoToNato du Monténégro a lancé un appel à tous les réseaux et mouvements de lutte contre l'Otan à faire pression sur leurs gouvernements respectifs pour stopper la ratification de l'adhésion du Monténégro à l'Otan. Il déclare que les citoyens du Monténégro sont pris en otage dans leur propre pays et qu'ils sont majoritairement opposés à ce que le Monténégro devienne membre de l'Otan. En Belgique le CSO a relayé cet appel.
Le Parlement Belge se prépare à ratifier ce nouvel élargissement de l'Alliance, avant même la fin 2016. Le projet de loi à ce sujet a déjà été adopté à la Commission Affaires Etrangères depuis une semaine. Les medias restent silencieux. Mis à part un communiqué de Belga repris par la RTBF le 7 décembre seulement.
En Belgique, ce projet de loi risque de passer au parlement comme une lettre à la poste, comme une question d'ordre technique et secondaire, alors que ce nouvel élargissement de l'Otan ne fait qu'exciter les tensions internationales et fait partie d'un plan très agressif de l'Alliance d'encerclement et d'escalade de guerre vis-à-vis de la Russie.
Au Monténégro, cette adhésion est contestée par une grande partie de la population qui demande un referendum à ce sujet, et a été le principal thème de la récente campagne électorale qui s’est soldée par la défaite, d’extrême justesse et dans des circonstances troubles, de la coalition anti-OTAN.
L'Otan est devenue la machine de guerre la plus puissante de l'histoire.
Elle impose à ses membres des dépenses militaires accrues, un modèle économique fondamentalement injuste, des partenariats et des coalitions internationales portant la guerre sur tous les continents et elle oblige la Belgique à y participer.
La ratification par notre pays de l'adhésion du Monténégro à l'Otan est une imposition de plus. Elle est inacceptable.
CSO, Le 8 décembre 2016
Le Parlement a ratifié l'adhésion du Monténégro le 18 décembre 2016
A la Commission des Affaires Etrangères, la question de l'adhésion du Monténégro à l'Otan a été abordée très brièvement. Sans surprise donc, le Parlement n'en a pas plus débattu et à voté en faveur comme s'il s'agissait d'une simple question technique.
Le résultat du vote: