Milko Pejovic
15 avril 2017
Une "Referendum Caravan" est partie de Podgorica et a visité 9 capitales européennes pour informer les populations et réclamer la tenue d'un referendum au Montenegro concernant l'adhésion à l'Otan. Ci-dessous: un aperçu des objectifs de cette Caravane et un compte-rendu de son passage en Bosnie-Herzégovine.
"Referendum on Nato!"
Le Montenegro est confronté à une question historique. Les actuelles autorités, contre la volonté d'un nombre considérable de citoyens, veulent faire entériner par le parlement leur décision d'adhérer à l'Otan. Ce parlement est illégitime. Il est issu d'un véritable coup d'état. Il est le produit d'une agression de l'Otan contre le petit Montenegro.
C'est pourquoi nous luttons pour la tenue d'un referendum sur l'Otan. C'est un principe élémentaire de démocratie quand il s'agit d'une question d'une telle importance. En outre, les nombreuses manifestations de l'opinion publique ont montré que les citoyens montenegrins veulent que le Montenegro soit neutre, pacifique et ne s'engage pas dans les conflits internationaux. C'est la raison pour laquelle les autorités ont tellement peur d'un referendum….(Marko Milacic, représentant du groupe politique Résistance au Désespoir dans la Coalition Front Démocratique et fondateur du Mouvement pour la Neutralité du Montenegro).
Passage de la Caravane en Bosnie et Herzégovine
La Caravane s'est arrêtée à Banja Luka, la capitale de la Republika Srpska, une des deux entités composant la Bosnie-Herzégovine. L'opposition monténégrine reçoit un soutien considérable de la population serbe, qui voit négativement la perspective d'adhésion de la Bosnie et Herzégovine à l'Otan. Dans la Fédération de Bosnie et Herzégovine la politique d'intégration euro-atlantique est mieux vue. 50 à 70% des gens sont favorables à une adhésion à l'Otan. Dans la Republika Srpska par contere, la grande majorité de la population y est hostile. Des protestations ont souvent lieu à Banja Luka, rappelant les actions militaires sanglantes de l'Otan en Yougoslavie en 1999.
extrait d'un article de Milko Pejovic, dans Global Research, 2017