Marcel Poznanski
28 juin 2017
La commémoration de la tragédie des bombardements US sur Hiroshima et Nagasaki est le moment d'un nécessaire rappel de notre combat incessant contre l'armement nucléaire
Depuis l’anéantissement d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945 le monde (la planète Terre) vit sous l’épée de Damoclès nucléaire. Nous ne connaissons pas le nombre de bombes nucléaires dans le monde ; peut-être 15.000 ogives, peut-être 30.000 ogives, l’ignorance est due au "secret défense". Tant que ces bombes existent, elles risquent de servir toutes à la fois sans espoir de retour à la vie.
Quand l’OTAN bâtit son bouclier anti-missile c’est pour se donner l’illusion militaire que son ennemi ne pourra pas répliquer. Comme elle ne pourra pas empêcher un retour d’envoi de missiles, ce sont les populations du monde entier qui seront anéanties par le feu, par la poussière radioactive, par un hiver généralisé pendant des années où plus rien ne poussera. De plus l’OTAN s’est prononcée pour la première frappe. Il faut aussi tenir compte que d'autres alliances militaires se sont constituées dans le monde, notamment celle entre la Russie et la Chine au sein de l'Organistation de Coopération de Shangai.
Nous n’avons pas à choisir entre les bonnes bombes et les mauvaises bombes, elles détruiront le monde aveuglément. Que nous soyons pacifistes, socialistes, libéraux, communistes, anarchistes, écologistes, bourgeois, militaires, nous devons lutter contre l’armement nucléaire, cette guerre nous éliminerait tous sans exception, même ceux qui croient survivre dans leur bunker.
Quand nous commémorons le drame d’Hiroshima et de Nagasaki, nous rappelons à l’humanité le danger de sa destruction. Nous affirmons notre combat permanent pour la disparition de toutes les têtes nucléaires, nous combattrons jusqu’à la dernière bombe.