1 octobre 2018
Que nous réserve le gouvernement Michel, lors de la rentrée parlementaire? Un jour pour présenter son bilan, un jour pour « discuter » et voter la confiance au gouvernement. C’est possible que Charles Michel ne dise pas un mot du choix gouvernemental pour le remplacement des F-16. Mais de toutes façons nous devons insister encore et encore pour que les parlementaires, les partis progressistes, les associations citoyennes dénoncent, soit le silence, soit les manœuvres en coulisse pour faire passer l’achat des bombardiers nucléaires par la Belgique.
Entre les élections communales et provinciales d’octobre et celles régionales, communautaires, nationales et européennes de mai 2019, le gouvernement cherchera à « noyer le poisson », et à faire passer pour une question technique, - à résoudre entre experts militaires et fabricants d’armement- cette dépense militaire faramineuse de 15 milliards (si l’on compte l’ensemble : achats des bombardiers + les 100 militaires /avion pour assurer leur entretien et les piloter).
On ne peut baisser la garde dans le mouvement de paix tant que le gouvernement, quel que soit le résultat des élections, ne renonce pas totalement à renouveler la flotte des avions de chasse et ne refuse pas la présence des bombes atomiques de Kleine Brogel, dont la modernisation est également à l’ordre du jour, de même que toute augmentation du budget militaire belge pour renflouer l’Otan.