Samedi 4 août 2018

Commémoration du 73e anniversaire
de la tragédie de Hiroshima et Nagasaki

Parc Hibakusha - Université de Mons

11h 00 : Accueil des participants
11h 15 : Allocution des différentes associations
11h 45 : Dépôt de fleurs

1 MINUTE DE SILENCE A LA MEMOIRE DES VICTIMES DU NUCLEAIRE

12h 00 : Collation au forum

13h 15 : Faire vivre le Parc Hibakusha aujourd’hui et demain
Echange d’idées et de propositions entre les  participantsà la commémoration pour faire comprendre l’histoire du Parc Hibakusha et continuer la lutte pour un monde sans armes nucléaires.

L'Otan n'aura pas la paix

Un sommet de l’OTAN est à nouveau organisé à Bruxelles, ces mercredi 11 et jeudi 12 juillet. Plusieurs associations pacifistes nationales et internationales appellent à se mobiliser pour que l’OTAN n’ait pas la paix ! Rendez-vous ce mercredi 11 juillet dès 18h devant l’entrée du parc du cinquantenaire (petite rue de la loi/rond-point Schuman), où se réuniront les chefs d’État pour une « soirée de gala ».

  • Parce que l’OTAN affiche sa volonté de rester une alliance nucléaire et empêche le désarmement nucléaire mondial,
  • Parce que l’OTAN exige de ses États-membres toujours plus en matière de dépenses militaires (2% du PIB) dans un contexte d’austérité budgétaire généralisé,
  • Parce que les multiples interventions militaires de l’OTAN contribuent à chaque fois à la destruction des pays qui en sont victimes,
  • Parce que l’OTAN épaule Frontex dans la chasse aux migrants, dont beaucoup fuient les guerres dans lesquelles les membres de l’alliance sont impliqués,
  • Parce que l’OTAN a été créée pour répondre à un ennemi qui n’existe plus depuis trente ans, mais avec lequel on continue de construire des tensions.

« La restriction des moyens impose des choix. Le gouvernement s’efforcera de mener une politique cohérente » (Charles Michel)

AH OUI, VRAIMENT?

La SNCB est pourtant contrainte d’économiser 3 milliards d’euros au total entre 2015 et 2019. 

Le budget de la SNCB ne lui permet aujourd’hui plus de fonctionner correctement : manque criant de personnel, diminution du contrôle et de l’entretien des infrastructures et du matériel, détérioration des conditions de travail, etc.  Cette austérité appliquée au budget essentiel de la SNCB va à contre-courant des exigences économiques, sanitaires et écologiques qu’implique la saturation du réseau routier dans notre pays et les multiples crises qui entourent la consommation d’énergie fossile.  

Tous les services publics subissent des coupes budgétaires répétées et aucune politique de relance n’est proposée : les transports publics, la lutte contre la pauvreté, la justice, la sécurité sociale, la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique ou encore la solidarité internationale et l’aide au développement. Pour tous ces budgets, nous dit le gouvernement, il n’y a plus d’argent…

Par contre :

  • En septembre 2014, le gouvernement s’engage lors d’un sommet de l’OTAN à augmenter son budget militaire à 2% du PIB belge (nous sommes à 0,9% actuellement).
  • Un an plus tard, le gouvernement annonce que le budget de la Défense correspondra à 1,34% du PIB en 2030. A ce moment-là, le budget annuel de la Défense sera de 6,5 milliards d’euros. Plus du double de ce qui est budgété actuellement.
  • Parallèlement, le gouvernement annonçait un plan total d’investissement dans la défense de 9,2 milliards d’euros
  • En 2016, l’année où le gouvernement a concrétisé une ponction d’1,4 milliard d’euros dans la sécurité sociale, notre pays annonçait sa volonté de signer un contrat pour l’achat de 2 frégates et de 6 chasseurs de mine. Coût : 2 milliards d’euros.
  • Cet été 2018, le gouvernement entend signer le contrat pour l’achat de 34 avions chasseurs-bombardiers pour un coût de 3,6 milliards. Si l’on rajoute les frais de maintenance et de formation, le coût total de ce contrat sera de minimum 15 milliards d’euros…

Contre les besoins criants de la population, contre les services de base et le fonctionnement sain de notre démocratie, le gouvernement fixe manifestement une priorité : l’armée et la militarisation. 

Envoyons des messages à notre gouvernement : ces choix politiques ne sont pas nos priorités ! Les populations et la planète ont d’autres besoins urgents et de plus en plus criants.

LA CAMPAGNE DE LA PLATEFORME "PAS D'AVIONS DE CHASSE" CONTINUE!

Austérité, austérité, austérité ! Malgré ce refrain répété depuis le début de la crise économique, de l’argent, il y en a…. et quand il le trouve, le gouvernement le jette par les fenêtres.

Pas une semaine ne se passe sans que le gouvernement n’annonce une politique d’économie et d’austérité. Rien qu’en 2017, près d’un milliard d’euros a été retiré du budget des soins de santé  !

Tous les services publics subissent ces coupes répétées et aucune politique de relance n’est proposée « faute de moyens » : la justice, la sécurité sociale, la SNCB, la lutte contre la pauvreté, les budgets pour la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique ou encore la solidarité internationale et l’aide au développement. Pour tous ces budgets, nous dit le gouvernement, il n’y a plus d’argent… Par contre :

  • En septembre 2014, le gouvernement s’engage lors d’un sommet de l’OTAN à augmenter son budget militaire à 2% du PIB belge (nous sommes à 0,9% actuellement).
  • Un an plus tard, le gouvernement annonce que le budget de la Défense correspondra à 1,34% du PIB en 2030. A ce moment-là, le budget annuel de la Défense sera de 6,5 milliards d’euros. Plus du double de ce qui est budgété actuellement.
  • Parallèlement, le gouvernement annonçait un plan total d’investissement dans la défense de 9,2 milliards d’euros
  • En 2016, l’année où le gouvernement a concrétisé une ponction d’1,4 milliard d’euros dans la sécurité sociale, notre pays signait un contrat pour l’achat de 2 frégates et de 6 chasseurs de mine. Coût : 2 milliards d’euros.
  • Cet été 2018, le gouvernement entend signer le contrat pour l’achat de 34 avions chasseurs-bombardiers pour un coût de 3,6 milliards. Si l’on rajoute les frais de maintenance et de formation, le coût total de ce contrat sera de minimum 15 milliards d’euros…

Contre les besoins criants des populations, contre les services de base et le fonctionnement sain de notre démocratie, contre la justice sociale, contre le combat nécessaire contre les dérèglements climatiques et la dégradation de l’environnement, le gouvernement fixe manifestement une priorité : l’armée et la militarisation.

Cette priorité ne répond pourtant même pas au besoin fondamental de sécurité de la population. Bien au contraire. Parce que la sécurité va de pair avec le développement humain. Viser la sécurité passe nécessairement par la protection de chacun contre tout événement brutal susceptible de perturber la vie quotidienne. Travailler à la sécurité doit passer par l’expansion des capacités et des options de toute personne, ainsi que le retrait de tout obstacle à ce développement, tel que la pauvreté, les inégalités, l’exclusion sociale ou la discrimination. La recherche de la sécurité doit donc avant tout passer par le développement et non par les armes : les individus doivent pouvoir faire des choix, doivent pouvoir travailler à ces choix sans risques, et doivent pouvoir avoir des perspectives de futur.

Plus que jamais, continuons d’envoyer des messages à notre gouvernement : ces choix politiques ne sont pas nos priorités ! Les populations et la planète ont d’autres besoins urgents et de plus en plus criants.

D’ici à cet été 2018, faisons reculer notre gouvernement. Plus que jamais, il faut DESARMER POUR PLUS DE SECURITE !

"Les Guerres Illégales de l'Otan"

"Les Guerres Illégales de l'Otan" est le dernier ouvrage de Daniele GANSER, historien et écrivain suisse allemand – spécialisé dans les opérations secrètes, le terrorisme sous faux pavillon et la géostratégie, qui a écrit déjà "Les Armées secrètes de l'Otan".

« Ce dernier ouvrage est le cri d’un citoyen qui n’accepte pas que les règles de l’ONU soient violées, foulées aux pieds. Un ouvrage fort instructif et facile à lire. » (Arrêt sur Info)

Disponible sur le site des éditions Demi Lune.