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"Regardez dans vos cœurs !", a supplié Anthony Blinken lors la dernière « Conférence des donateurs pour la Syrie » de Bruxelles (29 et 30 mars), « nous devons trouver un moyen de faire quelque chose - d'agir pour aider les gens.» Dans un tweet mélodramatique, il ajoute : « Quand je pense à la souffrance du peuple syrien, notamment des enfants syriens, je pense à mes deux propres enfants. Comment ne pas agir pour les aider ? Notre humanité commune l’exige. Honte à nous si nous ne le faisons pas. »
Les grand médias font écho à cette empathie, et se désolent que les Syriens manquent de tout, même de pain, - en omettant soigneusement de faire le lien avec les sanctions occidentales, l’occupation US, et le blocage de la reconstruction. Car, comme le titre le Monde, « Admettre la reconstruction, c’est valider que Bachar Al-Assad a gagné ce conflit ».
Les Etats-Unis et alliés européens imposent depuis 10 ans un impitoyable blocus de fait à la Syrie, et les sanctions, encore renforcées en juin dernier par le dit « Caesar Act »[i], bloquent toute possibilité d’échange commercial normal et empêchent sa population d’accéder aux biens de base. En même temps, les USA empêchent la Syrie d’accéder à ces propres ressources, de blé notamment. Avec la complicité des pays de l’Otan ils occupent tout l’Est du pays riche en terres fertiles et en hydrocarbures, et pillent ouvertement le pétrole qui représentait avant guerre près du quart des recettes publiques du pays. Les pétroliers iraniens sont attaqués par Israël pour tenter de les empêcher d’atteindre la Syrie, afin de bien assurer l’effondrement de l’économie.
Tout cela bien sûr au nom d’impératifs moraux impeccables : « libérer la Syrie du régime tortionnaire de Bachar », - quel qu’en soit le prix pour le peuple syrien.
Heureusement celui-ci est assuré de leur immense compassion.
Les prémisses brumeuses de la « révolution syrienne »
La commémoration des 10 ans de guerre le 15 mars dernier a été le prétexte d’une sidérante déferlante d’émissions spéciales, de premiers titres, de cahiers et suppléments dans les principaux journaux, de débats avec les ‘spécialistes’ sur les chaînes d’infos en continu… - une campagne manifestement bien coordonnée. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agissait pas d’analyser, de réfléchir, de remettre en question, mais uniquement de bien rabâcher le récit officiel, en particulier sur la responsabilité du « régime » dans le déclenchement du désastre qui c’est abattu sur la Syrie : « des manifestants pacifiques réclamant des réformes démocratiques brutalement arrêtés et atrocement torturés par le ‘régime’, provoquant alors en retour le recours aux armes du ‘peuple syrien’ ». Le récit est bien ancré, les journalistes et politiques sont emplis de leurs certitudes, de leurs bons sentiments, et de leur bonne conscience. « Le régime syrien a répondu aux protestations pacifiques par une répression totale et par des moyens inqualifiables » récite le Parlement Européen.
Que s’est-il réellement passé dans les prémisses de la guerre autour du 15 mars 2011 ? Le fait est que toute l’attention était alors tournée vers la Libye, et les tambours de la guerre médiatique battaient alors uniquement pour faire accepter l’agression qui allait détruire ce pays. La résolution des Nations Unies qui ouvrait la voie à cette catastrophe, était votée le 17 mars.
Ce n’est qu’après cela que les médias ont commencé à tourner leur attention vers la Syrie. Il n’est pas inintéressant de relire aujourd’hui les tout premiers comptes-rendus des événements. Une dépêche de l’AFP du 18 mars indiquait que
« Une page Facebook intitulée "La révolution syrienne contre Bachar Al-Assad 2011", qui comptait vendredi plus de 49 000 soutiens, avait appelé à des manifestations pour "le vendredi de la dignité le 18 mars" près des mosquées de toutes les régions syriennes. »
Dans son premier article sur la Syrie, le journal Libération écrivait le 24 mars[ii]
« C'est à Deraa, tout au sud du pays, que se concentre la contestation. La ville est en état quasi-insurrectionnel depuis le vendredi 18 mars. (…)
Les manifestations ont commencé après l'arrestation de 15 adolescents, qui avaient tagué sur les murs de la ville le slogan des révolutions arabes: «Le peuple veut la chute du régime».
Vendredi 18 mars, jour de la grande prière, premiers signes de colère. Elles sont sévèrement réprimées. Au moins quatre personnes sont tuées.
Le lendemain, lors des funérailles de deux d'entre eux, les forces de l'ordre ont recours à la force pour disperser les «milliers de personnes rassemblées» pour la cérémonie, selon un militant interrogé par l'AFP. Nouvelles arrestations, nouveaux blessés, par centaines, selon les militants des droits de l'homme.
Le régime, qui manie le bâton, tente aussi la carotte. Une commission est créée pour enquêter sur les violences du vendredi. Le dimanche, elle conclut qu'il faut «libérer immédiatement» le groupe de jeunes coupables de graffitis. Une délégation gouvernementale est envoyée le même jour présenter ses condoléances aux familles des victimes. Mais Deraa s'embrase à nouveau ce jour-là. Des centaines de manifestants tentent de gagner le palais du gouverneur. Massivement déployées, les forces de l'ordre tirent en l'air et font pleuvoir les gaz lacrymogènes. Les manifestants mettent le feu au Palais de justice, à plusieurs autres bâtiments (…)
Le lendemain, la télé syrienne diffuse des images d'armes, de munitions, et de liasses de billets prétenduement saisies à l'intérieur de la mosquée al-Omari. »
Il y a plusieurs éléments notables dans ces premières informations, tels que le caractère religieux des manifestations : Deraa est un fief des Frères musulmans, violemment réprimés à l’époque par Hafez el Assad, et les manifestations se font à partir des mosquées ; le « pacifisme » questionnable de protestataires répondant à un appel à la « révolution », le jour où les bombes de l’Otan commencent à pleuvoir sur la Libye ; l’utilisation des dits réseaux sociaux qui bénéficiaient alors du soutien enthousiaste des Etats-Unis qui louaient « la puissance des technologies de connexion en tant qu'accélérateurs du changement politique »[iii] : les USA connaissent si bien leur potentiel de manipulation et d’ingérence qu’ils accusent maintenant la Russie de les utiliser pour « déstabiliser nos démocraties »…
A noter aussi, en passant, le rejet systématique de toute info venant des médias syriens, et la confiance aveugle en tout ce qui est avancé par les ‘militants’.
La répression n’est pas à nier, et quatre morts, c’est évidemment tragique - mais n’était-ce pas cinq lors de l’occupation du Capitole par les partisans de Trump, sans qu’aucun bâtiment n’ait été incendié ? Les dernières manifestations en Colombie qui ont provoqué plus de 20 morts ont été suivi d’un « appel au calme » de l’Occident, et non d’une exigence de la chute du « régime de Bogota » : « Nous demandons instamment aux forces publiques de faire preuve de la plus grande retenue pour éviter d’autres pertes en vies humaines. (…)Nous continuons à soutenir les efforts du gouvernement colombien pour faire face à la situation actuelle par le dialogue politique.» déclare le Département d’Etat US[iv]
Tout le contraire en Syrie 2011. Les Etats-Unis obsédés par leur théorie des dominos, ont tout fait pour jeter de l’huile sur le feu, afin de précipiter la chute du gouvernement syrien après ceux de Tunisie, d’Egypte, et bientôt de Libye. Les jours suivants, des groupes non identifiés se sont mis à tirer sur les participants aux funérailles des premières morts. Pour l’Occident pas de doute : le régime syrien veut faire régner la terreur, -même si c’est objectivement insensé : de tels meurtres mis sur le dos du gouvernement, avaient bien sûr toutes les chances d’exacerber les tensions. On retrouve d’ailleurs régulièrement ces singuliers snipers qui tirent sur la foule, comme lors du coup d’Etat de 2014 en Ukraine. Le procédé est simple et efficace.
L’ « information », part essentielle des opérations militaires
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Dès le commencement, ce conflit s’est accompagné d’une intense guerre de l’information. Elle a réussi à façonner l’image parfaite de la tyrannie sanguinaire, à transformer un être humain (sans doute à la tête d’un régime non-démocratique selon nos standards et comprenant certainement des éléments corrompus) en un monstre absolu, le « boucher de Bagdad ». Et contre un monstre, la monstruosité n’est-elle pas nécessaire ?
L’ « information » a été un très puissant moteur de mobilisation : combien de nos jeunes sont partis en Syrie « parce que le Tyran massacre des enfants », et que -fait-on croire-, « l’Occident ne fait rien », voire, comble de l’absurde, que « el-Assad est, en réalité, l’allié d’Israël » ?
Même lorsque les manipulations sont pris « la main dans le sac », nous parvenons à ne pas sourciller, ou à oublier, ou à ne tirer aucune leçon, comme lorsque les experts de l’OIAC eux-mêmes dénoncent la réécriture trompeuse du rapport sur le prétendu bombardement chimique sur la Ghouta, lorsque les White Helmets publient stupidement une vidéo montrant tout leur art de la mise en scène[v], ou lorsque derrière le blog de « A gay Girl in Damascus » « militante pro-démocratie persécutée par le régime» soutenue avec passion par tous les supporteurs européens de la Révolution syrienne[vi] on finit par découvrir un agent américain basé en Grande Bretagne.
Ainsi s’est imprimée dans les esprits une « réalité » littéralement indiscutable, même lorsque le journaliste a face à lui des faits qui la contredisent directement– comme lorsqu’une des immenses manifestations en faveur de Bachar el-Assad a été présentée au JT de la RTBF comme une manifestation contre le régime ! Il ne faut pas douter de la bonne foi du journaliste : la réalité était, au sens propre, « impensable ». Idem lorsque Le Soir sous-entendait lourdement au début que les attentats à la voiture piégée étaient l’œuvre du régime « pour terroriser son propre peuple »[vii]
Ce n’est pas un hasard, une dérive due à la méconnaissance, les préjugés ou la paresse des journalistes. Les services étatsuniens ont perfectionnés au cours des derniers conflits les outils de « Psychological Operations », partie intégrante des opérations militaires. Et l’importance même de l’enjeu pour les Etats-Unis fait que ces PsyOps battent à pleine mesure. Car la Syrie indépendante, libre, laïque, non-inféodée à l’Occident, et dernier pied de la Russie en Méditerranée, est depuis longtemps dans la ligne de mire de Washington : la guerre en Syrie est un épisode d’une vaste guerre mondiale non-dite pour l’hégémonie occidentale.
Le fameux « 4e pouvoir » est une composante à part entière des forces d’agression, une division militaire à part entière ; et les journalistes en sont souvent des soldats inconscients, pleins de bonne volonté et de sincère compassion.
« Nous combattons le régime de l’horreur du dictateur et de ses bourreaux »
Le hasard de l’actualité a fait se coïncider la reprise frénétique de la propagande contre le ‘régime tortionnaire’ syrien, avec la reconnaissance par la France, 64 ans plus tard, de la mort sous la torture du résistant algérien Ali Boumendjem. Cette reconnaissance tardive saluée comme un courageux ‘geste d’apaisement’, ne doit pas occulter le nombre indéterminé de militants de l’indépendance torturés à mort par l’armée française, et des milliers de disparus dans les geôles de l’occupation coloniale.
« La question des agressions et tortures sexuelles commises de manière quasi systématique par certains soldats français demeure l’angle mort des recherches historiques dans les deux pays. » osait écrire Le Monde le 17 mars[viii]. Les dirigeants de l’époque sous lesquels se pratiquaient et qui cautionnaient directement ces crimes sont toujours honorés : Pierre Mendès-France, Mitterrand en première ligne comme ministre de l’Intérieur, Guy Mollet, et bien sûr le grand Charles De Gaule…
Les Etats-Unis, en pointe dans l’indignation morale contre le « régime tortionnaire syrien », ont pratiqué intensivement la torture dans leur guerre sans fin contre le terrorisme : des récits glaçant de tortures infligés à Bagram (Afghanistan), ou à Abu Ghraïb, Irak, ont parfois réussi à émerger jusqu’aux médias
(…)Le prisonnier a été tiré de sa cellule du centre de détention de Bagram vers 2 heures du matin …. Lorsqu'il est arrivé dans la salle d'interrogatoire, un interprète présent a déclaré que ses jambes rebondissaient de manière incontrôlable dans la chaise en plastique et ses mains étaient engourdies. Il avait été enchaîné par les poignets au sommet de sa cellule pendant une grande partie des quatre jours précédents. (…) À la demande des interrogateurs, un garde a tenté de forcer le jeune homme à se mettre à genoux. Mais ses jambes, qui avaient été écrasées par les gardiens pendant plusieurs jours, ne pouvaient plus se plier. (…) Quand il a finalement été renvoyé dans sa cellule, les gardes n'ont reçu pour instruction que d'enchaîner le prisonnier au plafond. Plusieurs heures se sont écoulées avant qu'un médecin des urgences ne voie enfin M. Dilawar. À ce moment-là, il était mort, son corps commençait à se raidir.[ix]
Les photos divulguées de la prison d’Abu Ghraïb ont provoqués la stupeur ; elles ne représentent pourtant que la pointe d’un iceberg soigneusement tenu immergé, en même temps que les actes étaient minimisés comme venant de quelques ‘pommes pourries’. Barack Obama a bloqué la divulgation de milliers de ces photos, parce qu’elles pourraient « enflammer l’opinion publique anti-américaine ». Rien de comparable avec le succès des photos de « César », exposées à plusieurs reprises notamment le long des couloirs du Parlement Européen.
Il serait évidemment absurde de prétendre qu’il n’y a pas de torture dans les prisons syriennes. Le contraire serait même fondamentalement invraisemblable. Pourquoi diable l’armée syrienne serait-elle épargnée de ce qui afflige les armées des pays tellement « civilisés », comme la France et les USA ?
Mais l’imposture est de faire croire aujourd’hui que l’on est en train de s’acharner sur la Syrie, parce que le « régime syrien » pratiquerait la torture. Déjà en 2000 le conseiller Moyen-Orient de Dick Cheyney désirait déjà « un conflit dans lequel la Syrie sera lentement saignée à mort »[x]. Dès 2004, le Syria Accountability and Lebanese Soverignty Restoration Act impose des sanctions à la Syrie et interdit la majorité des exportations vers ce pays ; les câbles diplomatiques révélés par Wikileaks montrent que les USA financent depuis au moins 2006 à hauteur de millions de dollars, des groupes de l’opposition syrienne ainsi que des médias diffusant des programmes hostiles au gouvernement[xi] : l’hostilité des Etats-Unis n’avait visiblement pas attendu la « répression horrible des manifestations pacifiques » de mars 2011.
Hillary Clinton reconnait d’ailleurs dans un des emails fuités grâce à Wikileaks vouloir renverser el-Assad, pour «aider Israël». César n’y est manifestement pour rien.
« Des images qu'on n'avait pas vues depuis le génocide juif et les crimes khmers »
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L’autre imposture, c’est de prétendre que la torture a été, spécialement en Syrie, pratiquée de manière « industrielle » - rien à voir avec ‘nos’ petites tortures à nous, Occidentaux civilisés ! La preuve ultime : les 55.000 photos de ‘César’, cet allégué photographe militaire ayant fait défection au « régime de Bachar », après avoir été pourtant suffisamment sûr pour être chargé de documenter ses crimes.
Ça tombe plutôt bien : non seulement la Syrie est depuis longtemps la cible de l’impérialisme, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les droits de l’homme, mais en plus le ‘régime’ accumule les horreurs : « Des images qu'on n'avait pas vues depuis le génocide juif et les crimes khmers » comme déclarait un des proches de Fabius en 2014.
Il semble que parmi le large éventail de cadavres exposés il y aurait bien des photos de détenus qui sont morts en détention après avoir été torturés, ou des prisonniers qui ont été exécutés. Mais manifestement pas uniquement : de l’aveu même de Human Right Watch, près de la moitié de ces photographies représentent notamment des soldats de l’armée syrienne morts au combat, et des victimes d'incendies, de voitures piégées ou autres événements[xii]. Les autres images sont des photographies de personnes anonymes que « Human Rights Watch croit être décédées en captivité » « correspondant à au moins 6 786 personnes », et HRW affirme avoir pu identifier 27 victimes qui étaient disparues dans les geôles de Bachar.
Aucun des acteurs n’est neutre dans cette histoire, du Qatar, partie prenante au conflit, mandatant des experts britanniques pour confirmer (et ils confirmeront) l’authenticité des clichés, à Human Right Watch, organisation s’alignant systématiquement sur les politiques extérieures états-uniennes jusqu’à la caricature, et de fait authentique agent de la politique étrangère US d’autant plus efficace qu’elle est couverte de cette qualification d’ONG.
A nouveau il n’est pas question de nier, ou de minimiser l’existence de la torture en Syrie. Mais l’utilisation de référence à l’holocauste pour accabler les pays qui sont par ailleurs des cibles de l’Otan, ressemble fort à du déjà-vu.
Le dossier César avait fait surface pour la première fois en 2014, quelques jours avant le début de négociations de paix entre le gouvernement et l’opposition parrainées par l’ONU, qu’il a donc contribué à torpiller, en prolongeant les souffrances du peuple syrien. Les dernières sanctions US qui étranglent la Syrie ont pris pour justification et pour nom même ce dossier : ‘Caesar Syria Civilian Protection Act ‘
Cela montre assez la finalité de ces photos: non documenter de manière objective des crimes, mais bien empêcher toute solution, servir de garant pour empêcher la normalisation avec la Syrie.
Autrement dit, « ces photos sont les preuves ultimes de la justesse de nos propres sanctions inhumaines ». Elles sont utilisées comme armes d’intimidation efficaces, rendant aphone le mouvement de la paix ici, et lui interdisant toute expression de solidarité envers le gouvernement syrien en proie à l’Otan et ses proxies.
Les médias et les politiques occidentaux à l’unisson ont bien sûr, et par avance, fustigé le scrutin présidentiel du 27 mai, farce macabre, élection frauduleuse, mascarade, etc. Il est évidemment illusoire d’imaginer un exercice de pure démocratie dans un pays en guerre, cible continue de l’agression des pays les plus puissants du globe. Mais, de toute manière, les États-Unis et acolytes ne jugeront le scrutin légitime et tout à fait irréprochable que si c’est ‘leur homme’ qui est désigné. Et ils espèrent toujours qu’à force d’étrangler le peuple Syrien par les sanctions, celui finira par voter bien comme il faut. Voilà de la démocratie bien comprise. R.M. |
[i] Le Caesar Syria Civilian Protection Act, entré en vigueur le 17 juin 2020, est une loi extraterritoriale US qui vise à sanctionner tout gouvernement ou toute entité privée qui contribuerait à la reconstruction de la Syrie
[ii] Libération, Deraa, sept jours de soulèvement, 24 mars 2011
[iii] RTBF, Hillary Clinton monte au créneau pour défendre la liberté d’Internet, 16 février 2011
[v] White Helmets Mannequin Challenge, https://www.youtube.com/watch?v=Zgl271A6LgQ
[vi] L'Humanité, Les couleurs arc-en-ciel de nos libertés, le 09/06/2011
[vii] Le Soir, Un double attentat-suicide fait 40 morts et 150 blessés : Un drame survenu à point nommé, 24/12/2011
[viii] Le Monde, Le tabou des viols commis par les militaires français, 17 mars 2021
[ix] New-York Times, In U.S. Report, Brutal Details of 2 Afghan Inmates' Deaths, 20/05/2005
[x] David Wurmser, « Battons la Syrie, ne lui accordons pas la paix », American Entreprise Institute, 25 février 2000
[xi] Le Figaro, Les relations entre les États-Unis et la Syrie, 29/04/2011
[xii] Rapport d’HRW décembre 2015 : « La deuxième catégorie de photographies est constituée d'images de soldats morts de l'armée ou de membres des forces de sécurité (…) [la 3e catégorie] couvre plusieurs catégories d'incidents, notamment les suites d'explosions, d'assassinats d'agents de sécurité, d'incendies et de voitures piégées »