D'Hiroshima à Sarajevo
La Bombe, la guerre froide, et l'armée européenne
Pierre Piérart et Wies Jespers
Edition EPO, 1995
Les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki ont-ils vraiment permis de sauver 500.000 vies américaines, comme le prétendait Churchill?
Non, disent les historiens. Le Japon était sur le point de capituler au moment où les avions américains ont largué leur cargaison sinistre.
Pourquoi, alors, avoir pris cette terrible décision?
La thèse des auteurs, tous deux actifs depuis des années dans le mouvement de la paix, est que le bombardement d'Hiroshima était destiné avant tout à faire peur aux Soviétiques...
Ils retracent le rôle joué par l'arme nucléaire dans la diplomatie des grandes puissances, et terminent par un avertissement inquiétant sur l'avenir de la bombe, notamment dans une Europe sous domination allemande.
Aujourd'hui, la guerre froide a pris fin, mais, paradoxalement, le danger d'une conflagration en Europe n'a sans doute jamais été aussi grand depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les arsenaux nucléaires restent supérieurs à ce qu'ils étaient en 1970, date de l'entrée en vigueur du Traité de Non-prolifération. La France reprend ses essais nucléaires et, cinquante ans après la défaite des nazis, l'Allemagne réunifiée entend de nouveau jouer le rôle politique - et militaire - qui correspond à sa puissance économique.
(Page 4 de couverture)
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