Milosevic au TPI : Celui qui doit se taire
Date : 16 septembre 2004
Voilà que les raisons « humanitaires », qui avaient si efficacement servi à justifier le bombardement de la Yougoslavie en 1999, semblent toujours d’usage pour, cette fois, parachever la besogne en ordonnant le silence forcé de son ancien président. Ainsi, les juges du Tribunal pénal international de La Haye, faisant preuve d’une soudaine sollicitude pour l’état de santé de Slobodan Milosevic ont estimé qu’il est « trop malade pour assurer lui-même sa défense » et ont décidé de lui imposer les « services » de deux avocats, travaillant pour le compte dudit Tribunal.
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