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La force de réaction de l'OTAN : Au centre de la transformation de l'OTAN 8 octobre 2003 source : Site de l'Otan La force de réaction de l'OTAN (NRF) sera un paquet cohérent
de forces interarmées et multinationales à niveau de préparation
élevé, faisant appel aux technologies de pointe, souple, déployable,
interopérable et apte à soutenir des opérations prolongées.
Elle sera adaptée le cas échéant aux besoins d'une opération
spécifique et sera prête à se transporter rapidement partout
où il le faudra. Il ne s'agira pas d'une force permanente. La NRF pourra
mener ses propres missions ou intervenir dans le cadre d'une force de plus grande
taille pour contribuer à toute la gamme des opérations militaires
de l'Alliance. La NRF pourra soutenir ses propres opérations pendant une
période allant jusqu'à un mois, voire davantage si elle est réapprovisionnée.
Sa taille et sa composition exactes sont à l'étude, et feront l'objet
d'une définition plus précise, jusqu'à ce qu'elle parvienne
à sa capacité opérationnelle finale.
La NRF sera constituée à partir des contributions de forces de
différents pays, qui seront soumises à un système de rotation
selon lequel elles s'entraîneront jusqu'à leur certification en
tant que force interarmées, puis seront disponibles sur appel pendant
les six mois suivants.
Mais la NRF servira aussi de catalyseur clé permettant de cibler et
de promouvoir l'amélioration des capacités militaires de l'Alliance,
en relation très étroite avec les éléments nationaux
et multinationaux de l'Engagement capacitaire de Prague et avec l'ensemble du
processus d'établissement des plans de forces de l'OTAN. Elle sera donc
un élément essentiel de l'agenda pour la transformation de l'Alliance.
En outre, tous les Alliés considèrent que la NRF et l'objectif
global de l'Union européenne constituent des initiatives totalement compatibles
et se renforçant mutuellement.
Quelles missions ?
En pratique, les tâches de la NRF seront sans doute principalement celles
qui exigent une capacité de réagir en déployant les forces
les plus performantes dans un très bref délai. Ces tâches
pourraient consister, notamment, en une démonstration de force en vue
de dissuader un agresseur, en un déploiement en tant que force autonome
pour des opérations relevant de l'Article 5 (défense collective)
ou n'en relevant pas (gestion des crises, stabilisation), et en un déploiement
comme force d'entrée initiale dans le cadre d'une opération de
grande envergure.
Origines et dates limites de la NRF
Les 8 et 9 octobre, à Colorado Springs (Etats-Unis), les Ministres de
la défense des pays de l'OTAN feront le point sur l'avancement de la
mise en uvre du concept global de la NRF. Ce concept, fondé sur
la décision prise par les chefs d'Etat et de gouvernement au Sommet de
Prague, en novembre 2002, de créer une force de réaction une force
de réaction de l'OTAN, a été approuvé par les Ministres
de la défense à la réunion tenue à Bruxelles au
mois de juin de cette année.
Il avait été décidé, au Sommet de Prague, que la
force serait dotée de sa capacité opérationnelle initiale
dès que possible mais au plus tard en octobre 2004, et de sa pleine capacité
opérationnelle au plus tard en octobre 2006. Sur la base de ces directives,
les Ministres de la défense ont chargé en juin 2003 les autorités
militaires de l'OTAN (NMA) d'établir la NRF. Grâce au très
intense et très rapide engagement des pays alliés, les NMA visent
à l'activation d'un premier prototype de la NRF le 15 octobre
de cette année. Cela permettra à l'Alliance de poursuivre la définition
des besoins et l'élaboration des procédures de la NRF.
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