Le 2 juillet 2007, Mordechaï Vanunu a été condamné par la « justice » israélienne à 6 mois de prison de prison ferme et 6 mois avec sursis pour avoir brisé « sa promesse de silence », c’est à dire non pas pour avoir tenu des propos illégaux, mais pour s’être exprimé.

Mordehai Vanunu a payé cher ses révélations sur les capacités nucléaires militaires d'Israël. C'était en 1986. Dix-huit ans de prison plus tard, il continue son combat...

Rencontre à Jerusalem de représentants du Mouvement Chrétien pour la Paix avec Mordechaï Vanunu

«Mordechai Vanunu a été libéré de prison le 21 Avril de cette année mais la permission de quitter Israël lui a été refusée et de nombreux interdits lui sont imposés, y compris celui de communiquer avec des étrangers, que ce soit en personne ou même au téléphone. En dépit de ces interdits, il se joint à nous de Jérusalem pour sa première interview télévisée depuis qu’il a été libéré.»

Pendant les 18 ans qu’a duré le calvaire de Mordechai Vanunu la presse francophone n’en a pas parlé. C’est la raison pour laquelle Mordechai Vanunu n’est pas connu du public. Il a été kidnappé à Rome par les services secrets israéliens pour avoir révélé au « Sunday Times » l’existence d’un arsenal nucléaire de l’Etat hébreux. Cela lui a coûté 18 années d’emprisonnement dont 12 avec mise au secret.

Vanunu a été condamné par la justice israélienne de façon totalement inhumaine en ignorant de surplus la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. L'article 9 stipule que «Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé » alors que Vanunu a été pris en filature à Londres et enlevé arbitrairement à Rome le 30 septembre 1986.