La Finlande "neutre" se rapproche autant que possible de l'Otan
28 décembre 2021

Caricature de 2005 : Le porte parole du parlement de Finlande d’alors (Paavo Lipponen, social-démocrate) voulait que la Finlande entre dans l'OTAN, alors que 70 % des Finlandais ne le voulaient pas : « Cette jeune fille désire rentrer », dit-il. La propagande continue a dû avoir de l’effet, puisqu’on est descendu maintenant à 50%

La Finlande vient de décider l’achat de 64 F-35 pour plus de 8 milliards d’€ (plus les surcoûts très prévisibles) : « l’accord rapprochera la Finlande de l’OTAN autant que possible sans y adhérer », selon un commentaire sur Euractiv.fr. L’Otan désire manifestement  poursuivre l’encerclement « défensif » de la Russie en équipant ses voisins directs de bombardiers à capacité nucléaire. Le président finlandais Sauli Niinistö ne cache d’ailleurs pas son désir de rejoindre l’Alliance : «  M. Niinistö a qualifié l’OTAN de facteur de stabilisation en Europe et a mentionné sa "politique de la porte ouverte" pour les nouveaux membres potentiels, dont la Finlande pourrait faire partie. »

La Finlande a actuellement le statut de « partenaire d’opportunité renforcé » de l’Otan. Partenaire particulièrement opportun, son président a été l’un des premiers dirigeants à rejeter les propositions de paix russes,  en déclarant que son pays, qui partage une frontière de 1.340 km avec la Russie, entendait garder toute sa marge de manœuvre nationale » ce qui comprends la possibilité d’un alignement militaire et d’une demande d’adhésion à l’OTAN (source : Euractiv.fr)