John Laughland 30 septembre 2008 «Apparemment [Saakachvili] escomptait, tel les généraux argentins en envahissant en 1983 les îles Faulkland, que la guerre éclair de "libération nationale" soutiendrait sa popularité déclinante. Mais ce fut un mauvais calcul. Oui, Dick Cheney est venu à Tbilissi et réitéré sa promesse d’admettre la Géorgie dans l’OTAN, malgré la défaite subie, ainsi qu’une aide pour le rétablissement de l’intégrité territoriale du pays, mais dès janvier de l’année prochaine Cheney quittera ses fonctions, et ses promesses ne pèsent pas lourd. Et à en juger par la rapidité avec laquelle opère en Géorgie la "justice politique", il est possible que Saakachvili le suive bientôt dans sa retraite anticipée, si, bien sûr, il n’est pas frappé par un destin plus tragique.» |