L’invasion de l’Ukraine par la Russie a, de fait, commencé en 2014 par l’annexion illégale de la Crimée et de provinces de l’Est de l’Ukraine qui sont depuis occupées. La nouvelle offensive déclenchée en février 2022 a fait des milliers de morts (6,884 entre le 24 février et le 27 décembre 2022, selon le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme), de blessés (10,947 sur la même période et selon la même source), des millions de réfugiés et des destructions incommensurables.
Le PS soutient l’effort belge apporté à l’Ukraine dans sa défense face à l’agression russe. L’aide apportée par la Belgique est exclusivement destinée à l’armée régulière ukrainienne dans un objectif défensif de son territoire et de sa population.
L’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN augmenterait la frontière commune avec une Russie plus inamicale que jamais de plus de 1500 kilomètres, ce qui supposerait sans une révision de multiples paramètres quant à sa posture de défense en temps de paix – et a fortiori en temps de guerre. Cette question doit être examinée avec la plus grande prudence.
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Nous voulons un monde qui garantisse la paix et la sécurité par le désarmement. Pour cela, l'idéal est de bâtir un système de sécurité collective, où la sécurité de l'un est l'affaire de tous.
En deux ans de guerre, ni la Belgique ni l’Union européenne n’ont pris d’initiative diplomatique pour parvenir à un cessez-le feu. Au contraire, elles ont mis de l’huile sur le feu en fournissant armes et munitions à l’Ukraine, entraînant de nombreux morts et blessés. Nous nous opposons à la livraison d’armes et de munitions à l’Ukraine. Ce que notre gouvernement devrait faire, c’est prendre une grande initiative diplomatique pour une paix juste et durable en Ukraine.
Nous proposons une alternative à l’OTAN, basée sur une architecture collective de sécurité. Il n’y a pas de raison de soutenir l’adhésion de nouveaux pays à l’OTAN, encore moins celle de l’Ukraine qui est perçue par la Russie comme étant une menace pour sa sécurité.
La première chose à faire est d’assurer un cessez-le-feu pour préserver les vies humaines. Un cessez-le-feu n’est pas synonyme de capitulation ni d’acceptation de prise ou perte de territoires occupés.
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À court terme, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN semble difficile à envisager. C'est une idée qui pourrait être discutée après la guerre et selon les conditions d'un éventuel accord de paix. L’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN n’est pas un tabou, mais celle-ci doit se dérouler dans le respect des standards démocratiques, politiques et économiques auxquels les pays qui souhaitent devenir membre de l’UE doivent se soumettre.
Si cette adhésion était intervenue plus tôt, elle aurait très certainement empêché la survenance du conflit de par le caractère dissuasif d’une telle alliance. Pour autant, dans l’état actuel des choses, la priorité doit être la fin du conflit et dans cette perspective, une telle adhésion pourrait s’avérer contre-productive
Ecolo est en faveur d’une cessation des hostilités et du retrait immédiat des troupes russes du territoire pour mettre fin au plus vite à la violence et l’horreur engendrées par l’invasion russe. S’il est inconditionnel et basé sur les positions acquises, un cessez-le-feu reviendrait à légitimer les infractions par la Russie du droit international et du respect des frontières d'un Etat souverain.
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Il est plus que jamais urgent voire indispensable de redoubler les efforts diplomatiques pour parvenir à un accord entre les deux États.
Nous avons soutenu que la Belgique et l’Union européenne envoie un maximum de soutiens stratégiques à l’Ukraine en vue de résister à l’invasion russe MAIS nous répétons l’importance de la piste diplomatique.
[L'adhésion à l'OTAN de l'Ukraine] est un point de non-retour déclaré par Vladimir Poutine. Il est nécessaire que l’Ukraine reste en dehors de l’OTAN au risque que le conflit s’étende à une guerre mondiale.
Le cessez-le-feu permettrait l’ouverture de discussions et de négociations vers un processus de paix.
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Il est dangereux de donner l’impression de relativiser l’agression russe ou que soutenir l’Ukraine est une erreur alors que ce soutien est essentiel pour notre sécurité et la stabilité et la paix mondiale.
Au vu de l’agression russe, nous devons nous assurer du meilleur soutien possible à l’Ukraine afin qu’elle puisse retrouver son intégrité territoriale et sa souveraineté politique auquel elle a droit.
Les Engagés soutiennent l’adhésion rapide de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie à l’OTAN dès que les conditions le permettront
Les négociations avec la Russie sont le choix souverain de l’Ukraine victime de l’agression russe et il n’appartient pas à ses alliés de mettre en place des négociations contre sa volonté. C’est pourquoi nous soutenons le plan de Paix du Président Zelensky. Nous nous efforcerons à aider l’Ukraine à envisager la voie diplomatique
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Le MR soutient la position adoptée par la Belgique qui, avec ses partenaires européens, est engagée dans un effort d'outreach afin de convaincre un maximum de pays tiers de soutenir la proposition en dix points du Président Zelensky annoncée lors du sommet du G20 en novembre 2022.
Le MR est favorable à la position belge qui est celle d'un soutien à l'effort de légitime défense de l'Ukraine face à l'envahisseur russe. La position belge, y compris sur la livraison de matériel militaire, fait l'objet d'un accord au CMR. Elle engage donc toute la coalition.
A Vilnius, les chefs d'État et de gouvernement ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire". Pour renforcer ces propos, ils ont décidé d'un ensemble de mesures de soutien politiques et pratiques pour porter les relations avec l'Ukraine à un niveau supérieur. Le MR s'inscrit pleinement dans cette approche.
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