Comité de Surveillance OTAN

Accueil
Plate-forme du CSO
Alerte OTAN !
Communiqués du CSO

Articles

Documents officiels
Autres textes

Carte de l'Otan
L'Europe et l'Otan (2004)

Kosovo:
Fact-finding mission

Images
Archives
Liens

Contactez-nous !

imprimer

Jens Stoltenberg, Grand-Cordon de l'Ordre de Léopold

1 mai 2024

Nous sommes extrêmement fiers. Ce 19 avril, le secrétaire général de l’OTAN a reçu la plus haute distinction honorifique belge.

"Sous votre direction, l'OTAN a accueilli le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Finlande et la Suède. Nous savons tous pourquoi ces pays ont adhéré à l'OTAN, à savoir en raison de l'agression dont la Russie s'est rendue coupable au cours des deux dernières années", a déclaré pour l’occasion notre Premier ministre Alexander De Croo.

L’OTAN a intégré le Monténégro en 2017,  la Macédoine du Nord en 2020, par-dessus la tête de leurs populations respectives (le référendum réclamé par 86% des Monténégrins a été refusé). Avec le Monténégro, l’OTAN prenait le contrôle de tout le littoral nord de la Méditerranée, de  Gibraltar à la Turquie, provoquant l’inquiétude de la Russie dont le Monténégro assurait un accès à la Méditerranée : Notre Premier Ministre inverse allégrement cause et conséquence.

Les États baltes ont adhéré à l’OTAN en 2004 : pas d’« agression russe » ‘raison’ de leur adhésion en 2004 !

La Pologne, la Tchéquie et l’Hongrie ont été intégré à l’Alliance Atlantique en 1999 : pas « d’agression russe » en 1999 ; au contraire ces pays ont rejoint l’OTAN au moment où celle-ci menait son agression sur ce qui subsistait de la Yougoslavie – qui favorisera la séparation entre Serbie et Monténégro (2006), tellement bienvenue pour l’OTAN !

Le mantra « la Suède et la Finlande ont rejoint l’OTAN à cause de l’agression russe sur la Finlande » est donc une grossière falsification, confondant à nouveau les causes et les conséquences. « La Finlande "neutre" se rapproche autant que possible de l’OTAN » titrions-nous des mois avant « l’agression russe », et on rappelait qu’une partie des politiques finlandais cherchaient l’adhésion au moins dès 2005, en opposition à 70% de leur population.

Derniers textes publiés :